Ce que nous voulons

Notre pays est très centralisé, et toutes les tentatives de décentralisation imposées d’en haut depuis les années 80 ont échoué, de l’aveu même de leurs concepteurs. Nous voulons permettre une décentralisation progressive, par le bas, initiée par les communes sur la base du volontariat. Changer deux mots dans le Code général des collectivités territoriales suffit !

Les suites données au référendum de 2005 ont laissé un traumatisme profond chez nos concitoyens. La démocratie directe, comme dans d’autres pays, permettrait aux Français de décider régulièrement des sujets qui les concernent. Cela garantirait que les choix reflètent véritablement la volonté collective et non celle d’une élite restreinte. Ici, c’est seulement quelques mots de l’article 89 de la Constitution qu’il faut modifier !

Nous souhaitons nous inspirer des modèles qui ont fait leurs preuves ailleurs depuis longtemps. Des pays comme la Suisse, où le système est décentralisé « de bas en haut » et la démocratie directe pratiquée, sont à la fois plus riches et plus égalitaires. Ils s’adaptent avec agilité aux changements et bénéficient d’une confiance plus forte du peuple envers ses élus et institutions.

Qui sommes-nous ?

sympathisants de solution démocratique

Nos experts

Solution Démocratique a été cofondé notamment par Clara Egger et Raul Magni-Berton. Tous deux sont professeurs de sciences politiques, spécialistes de la décentralisation et de la démocratie directe, auteurs de plusieurs ouvrages et publications scientifiques sur ces sujet. Clara a été candidate à la candidature de la présidentielle 2022 pour le mouvement citoyen dont est issu Solution Démocratique. Raul est à l’origine d’une proposition de loi pour décentraliser la France par le bas, et est le coauteur de l’ouvrage Libérons nos communes – Une défense de la subsidiarité ascendante.
experts de solution démocratique

Notre solution

Découvrez cette première proposition en détail
Découvrez cette seconde proposition en détail

C’est pourquoi nous formalisons ici mot pour mot comment nous comptons instaurer l’initiative citoyenne constituante et le référendum obligatoire dans notre Constitution.

Présentation des modifications globales nécessaires

L’article 89 actuel de notre Constitution, dispose que les changements de la Constitution doivent être :
• proposés soit par le président de la République, soit par les parlementaires ;
• et approuvés soit par référendum, soit par trois cinquièmes des parlementaires.

La présente proposition vise à ce que les changements constitutionnels soient :
• proposés par le président de la République, par les parlementaires ou par 700 000 citoyens ;
• et uniquement approuvés par référendum.

Le référendum obligatoire est introduit par la suppression de l’alinéa 3 de l’article 89 actuel.

L’initiative citoyenne est introduite dans l’alinéa 1, et ses modalités sont détaillées dans les alinéas 3 à 7. S’agissant d’une initiative citoyenne, elle est exemptée d’un examen et d’un vote par le Parlement, et la validité de la procédure sera garantie par l’ordre judiciaire (délai de récolte des signatures et validité de celles-ci) dans les conditions fixées par l’article 89.

Présentation dans le détail des modifications nécessaires de l’article 89

Voici précisément à quoi ressemblera l’article 89 pour garantir que les citoyens Français reprennent la main sur la constitution. Ce texte a été validé par des juristes et constitutionnalistes.

89.1 L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au président de la République sur proposition du Premier ministre, aux membres du Parlement et aux citoyens.

89.2 Le projet ou la proposition de révision, sauf lorsqu’elle est à l’initiative des citoyens, doit être examiné dans les conditions de délai fixées au troisième alinéa de l’article 42 et voté par les deux assemblées en termes identiques.

89.3 Lorsque la proposition de révision est à l’initiative des citoyens, elle doit mentionner l’identité du ou des porteur(s) de l’initiative, le titre, le but de la proposition et l’amendement de la Constitution entièrement rédigé.

89.4 La proposition de révision à l’initiative des citoyens est déposée auprès d’un tribunal d’instance, qui dispose d’un délai de 20 jours à compter du dépôt pour statuer sur sa conformité à la forme décrite à l’alinéa précédent, à l’issue duquel la proposition est considérée comme valide. La proposition valide est publiée officiellement et est accompagnée d’un support papier et numérique où les citoyens peuvent apporter leur soutien. En cas de rejet, le tribunal d’instance produit une décision publique motivée.

89.5 La proposition de révision d’initiative citoyenne doit recueillir 700 000 signatures d’électeurs dans un délai de 18 mois à compter de sa publication officielle.

89.6 Les signatures de soutien à une proposition de révision d’initiative citoyenne, en format papier ou numérique, doivent être accompagnées des nom d’usage, prénom, date de naissance et adresse du signataire. La validité des signatures est contrôlée par la Cour de cassation dans un délai qui ne peut dépasser une durée maximale de 4 mois.

89.7 Une fois validée ou le délai expiré, le président soumet la proposition de révision au référendum dans un délai compris entre 3 mois et 1 an. Aucun référendum ne peut être tenu pendant les 90 jours qui suivent la tenue d’un référendum.

89.8 Les référendums sont précédés d’une campagne garantissant la diffusion de débats contradictoires et de toutes les informations nécessaires à un choix éclairé. 

89.9 La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.

89.10 Les autres modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique.

Exposé des motifs

La crise de confiance à laquelle sont aujourd’hui confrontés le système politique français et ses représentantes et représentants est un problème majeur. Quand la production de loi devient suspecte aux yeux des citoyennes et des citoyens, elle devient inefficace car les citoyens ne se conforment pas aux lois et les contournent lorsqu’ils le peuvent. Quand le législateur n’a plus la confiance des citoyens – comme c’est aujourd’hui le cas en France d’une façon encore plus marquée que chez nos voisins –, les tentations de recourir à la violence politique sont importantes, avec tous les risques que ces dernières engendrent. De manière plus pacifique, les manifestations, grèves et autres blocages sont des conséquences directes de ce mécontentement. Ils produisent une perturbation des activités de production de biens et services, une forte abstention électorale, et une instabilité du système politique. Rétablir la confiance à l’égard de nos institutions est devenu non seulement une mesure prioritaire d’un point de vue politique, mais également d’un point de vue économique. Car avoir confiance en notre système politique et juridique est la condition nécessaire pour s’investir activement dans la vie économique.

Après près de trois ans de contestations répétées, il faut savoir écouter les messages qui nous sont transmis par les citoyens. En particulier leur message principal qui demande plus d’outils démocratiques concernant les principes qui régissent les fondements de notre vivre-ensemble.

L’issue du référendum de 2005 a produit un choc durable auprès de nos concitoyens. D’une part, parce que le résultat du vote n’a pas été réellement pris en compte. D’autre part, parce que depuis celui-ci, les citoyens n’ont plus jamais eu la possibilité de s’exprimer en dehors des élections. Cela fait quinze ans que nous n’avons pas voté par référendum, ce qui constitue largement un record dans la Ve République, qui accorde une si grande importance à l’institution référendaire.

À cet égard, la France apparaît comme particulièrement en retard sur ses voisins – irlandais ou danois par exemple –, qui se rendent bien plus fréquemment aux urnes pour décider d’enjeux majeurs.

Pourtant notre Constitution énonce clairement que toute révision constitutionnelle « est définitive après avoir été approuvée par référendum ». Comme vous le savez, Mesdames et Messieurs, le référendum, qui est la voie principale pour ratifier des révisions constitutionnelles, peut être évité en utilisant une procédure introduite par un « toutefois » notant l’exceptionnalité du dispositif : « Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au référendum lorsque le président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ; dans ce cas, le projet de révision n’est approuvé que s’il réunit la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. »

Or cette disposition a été utilisée plus que de raison. Sur les 22 révisions constitutionnelles ayant utilisé cet article, 21 ont utilisé cette procédure. Il faut l’admettre : l’esprit de la Constitution de 1958 a été détourné, et les contestations des citoyens sont un rappel à l’ordre en la matière.

Si donc nous devons revenir à l’esprit de notre Constitution, il faut aussi se saisir de cette occasion pour moderniser les institutions et l’exercice du pouvoir politique en France. Le droit d’initiative citoyenne étant revendiqué de façon visible et répétée ces dernières années, nous devons faire confiance aux expériences positives que les pays étrangers – comme la Suisse ou plusieurs États américains – ont déjà confirmées.

Ces conditions vont permettre à nos concitoyens de ressentir qu’ils exercent un contrôle plus fort sur leur système politique, et par là même de restaurer le pacte de confiance entre les Françaises et Français, d’une part, et leurs représentants. La loi et le système politique sont perçus différemment selon qu’on dispose ou non du droit de les changer. Nous parlons bien ici de l’obtention de nouveaux droits politiques pour les Françaises et les Français. Adopter cette révision signifierait que vous, élus de la République, entendez véritablement représenter nos concitoyennes et concitoyens, et non les soumettre. Si vous prétendez entendre et agir au nom de vos concitoyens, alors il ne faut pas craindre leur désaveu. Mieux, il faut se montrer ouvert aux propositions, souvent constructives et innovantes, de la société civile française.

La question de la ratification :
pourquoi il faut rendre obligatoire le référendum pour tout changement constitutionnel

Nous souhaitons que le référendum soit remis au cœur de nos institutions en abrogeant la possibilité (déjà conçue comme dérogatoire) de ratifier les changements constitutionnels par voie parlementaire.

Pour justifier cela, il est utile de voir ce qui se passe ailleurs. Trois pays en Europe de l’Ouest (dont deux membres de l’Union européenne) sont constitutionnellement contraints de soumettre à référendum toutes décisions importantes, telles que des changements constitutionnels ou des délégations de pouvoirs à des organisations supranationales. Il s’agit de l’Irlande, du Danemark et de la Suisse.

Attardons-nous sur le cas de la ratification des traités européens. Ces trois pays ont fait trois choix différents lors des référendums sur l’Union européenne. Les Suisses ont refusé d’y entrer. Ils étaient presque 77 % à dire « non » en 2001 à une éventuelle candidature. Ils ont néanmoins dit « oui » à Schengen et à d’autres accords avec l’Union européenne.

Les Danois sont entrés dans l’Union européenne, mais ont refusé plusieurs aspects de l’intégration, dont l’euro. Après avoir dit « oui » aux premières étapes de l’Union européenne, ils ont refusé le traité de Maastricht à une très courte majorité. L’Union européenne leur a alors offert quatre options de retrait – qui leur permettent d’en être plus indépendants que les autres membres –, suite à quoi les Danois ont voté « oui » au traité. Ils approuvent quelques années plus tard le traité d’Amsterdam en 1998, mais rejettent l’euro en 2000.

Enfin, les Irlandais ont souvent soutenu le processus d’intégration européen : en 1972, 1986, 1992, 1998, 2002. En 2008, pour le traité de Lisbonne, l’Irlande est le seul pays à organiser un référendum, puisqu’elle y est obligée. 53 % des Irlandais ont rejeté le traité. La décision étant contraignante, l’Irlande se voit alors offrir une plus grande indépendance vis-à-vis de l’Union européenne, et l’offre plaît aux Irlandais qui votent finalement à 67 % en faveur du traité en 2009.

Ces trois pays, obligés par leurs propres Constitutions à accepter les décisions de leurs électeurs, ont aujourd’hui trois points en commun. D’abord, ils font partie du très petit nombre de pays qui bénéficient d’une plus ou moins grande indépendance vis-à-vis de l’Union européenne tout en s’intégrant à différents degrés aux politiques communautaires. En outre, ces pays se portent plutôt bien économiquement, bien mieux que la moyenne des pays européens.

Enfin, ils ont une confiance dans leurs élus nationaux assez exceptionnelle. En 2014, un Suisse sur deux se déclare en confiance – ce qui fait de ce pays le plus confiant d’Europe –, suivi de près par les Danois (45 %). En Irlande, « seulement » une personne sur trois a confiance en ses représentants politiques, soit presque trois fois plus qu’en France. Notons, au passage, que les Irlandais sont ceux qui ont la meilleure opinion à l’égard de l’Union européenne (63 % en ont une image positive), contre une moyenne de 44 % dans la zone euro et seulement 36 % pour la France selon l’Eurobaromètre de 2019. Les Danois sont également bien au-dessus de la moyenne (54 %).

Ces observations ne sont que des exemples de ce que de nombreuses études scientifiques ont déjà montré : donner aux électeurs la possibilité de prendre des décisions contraignantes et complexes ne réduit pas la performance politique et économique des pays. Sur bien des aspects, c’est plutôt le contraire qui se produit, notamment en matière de limitation des déficits publics et de production de politiques plus consensuelles et acceptées par la population. La crainte du vote des citoyens – qui est à la base du refus de l’utilisation du référendum – se base sur une perception des risques largement surestimée et, pour une très large part, infondée.

La question de l’initiative :
pourquoi il faut introduire une initiative citoyenne

Le droit d’initiative citoyenne est sans doute la revendication phare depuis 2019. Ce droit existe déjà dans une cinquantaine d’États ainsi que dans l’Union européenne. Dans de nombreux pays (comme les Pays-Bas), ce dispositif est perçu de façon favorable par les élus et les cours. Il permet parfois des changements constitutionnels, comme en Suisse et dans certains États américains dont la Californie, mais aussi dans une douzaine d’autres États dans le monde. Ce droit offre la possibilité à une fraction importante de citoyens de réclamer un changement de la Constitution. Nous proposons de pouvoir lancer une telle initiative une fois le soutien de 700 000 citoyens recueilli. Compte tenu du fait qu’aujourd’hui chaque député représente environ 80 000 inscrits, ce seuil serait équivalent à une proposition de révision constitutionnelle issue d’environ 9 députés. En termes de représentativité, la taille de pétition demandée est donc suffisante pour déclencher un processus législatif.

Il faut remarquer que le droit à l’initiative citoyenne en matière constitutionnelle a donné lieu à de nombreuses craintes dans le Parlement, qui sont largement injustifiées d’après les études nombreuses et anciennes sur le sujet. Aux craintes et fantasmes, il convient d’opposer des faits. Cela ne conduit pas à une inefficience économique : la Suisse est le pays le plus efficient d’Europe et la Californie a dépassé le PIB de la France en 2016 alors qu’elle abrite un nombre inférieur d’habitants. Cela ne conduit pas à la remise en cause de droits acquis. Par exemple, aucun électorat dans les pays de l’Union européenne aux XXe et XXIe siècles ne s’est prononcé en faveur de la peine de mort lors d’un référendum. Le dernier référendum où les électeurs s’y sont déclarés favorables remonte à 1879, en Suisse. Au contraire, parmi ces pays, la France a été particulièrement en retard et l’un des plus meurtriers en Europe. Les citoyens tiennent à leurs droits, si bien que les pays qui disposent du droit à l’initiative citoyenne sont souvent ceux qui protègent le mieux les droits individuels dans les régions où ils se trouvent, selon le Human Freedom Index : l’Uruguay en Amérique latine, l’Oregon en Amérique du Nord, la Suisse en Europe, ainsi que de nombreuses îles de l’Océanie, sont très démocratiques et respectueuses des droits humains.

Témoignages de maires

Certains se sont déjà engagés à parrainer notre candidate à la présidentielle 2027 s’ils en ont la possibilité.

« J’ai regretté de ne pas avoir parrainé en 2022. Même si je suis très pris par mes préoccupations quotidiennes de maire, je suis conscient que des choses doivent bouger au niveau national pour améliorer la qualité de vie et l’attractivité de nos territoires. Si j’étais encore maire en 2027, je serais prêt à parrainer la candidate de Solution Démocratique. J’y crois sincèrement, le vote populaire vient entériner les décisions et les ancrer pour de bon, c’est très vrai. »

M. Benjamin Gastaldello, maire de Les Abrets en Dauphiné (Isère), 6 600 habitants

« En 2022, j’étais plutôt opposé au principe du parrainage, en tant que maire d’une petite commune sans étiquette. J’ai cependant changé d’avis depuis. Aujourd’hui, je serais tout à fait disposé à parrainer un candidat de votre parti. Je suis en effet convaincu de la démocratie directe, et je connais bien le système suisse. »

M. Frédéric Léonet, maire de Celle-L’Évescault (Vienne), 1 300 habitants

« L’idée mérite d’être dans le débat. C’est une autre façon de faire voter les citoyens. Çela leur permet de s’intéresser à la politique d’une manière différente. »

M. Pierre Millet-Lacombe, maire de Ladignac-le-Long (Haute-Vienne), 1 144 habitants

mairie de saint alban de montbel en savoie
pierre duperchy maire st alban montbel

« Après avoir travaillé en Suisse, j’ai vu combien des institutions solides peuvent transformer les mentalités. En France, nos blocages et dysfonctionnements politiques sont préoccupants ; nos institutions semblent figées. Il est temps de s’inspirer de ce qui marche ailleurs. Je suis prêt à parrainer Solution Démocratique, une candidature transpartisane et novatrice, essentielle pour repenser notre gouvernance et renforcer le vivre-ensemble, apportant un nouvel espoir à nos concitoyens. »

M. Pierre Duperchy, maire de Saint-Alban-de-Montbel (Savoie), 681 habitants

mairie de moulin neuf en dordogne
photo du maire de moulin neuf georges elizabeth

« En 2022, j’avais déjà parrainé Clara Egger, cofondatrice de Solution Démocratique. Si le projet reste le même pour 2027, je serai ravi de parrainer à nouveau. Cette démarche, qui vise à redonner du pouvoir aux citoyens et aux communes, me semble essentielle dans un contexte où les décisions sont souvent éloignées des réalités locales. »

M. Georges Elizabeth, maire de Moulin-Neuf (Dordogne), 948 habitants

clarmont d'excideuil

« À mes yeux, la présence des petits candidats est essentielle pour nourrir le débat démocratique. Le projet porté par Solution Démocratique est une réponse précieuse à la nécessité de redonner du pouvoir aux citoyens. Si cette ligne est maintenue en 2027, je vous accorderai mon parrainage sans réserve.»

M. Claude Eymery, maire de Clermont d’Excideuil (Dordogne), 248 habitants

mairie salagnac
laurent baronnet maire

« Après seulement deux ans en tant que maire en 2022, je ne savais pas vraiment que penser de l’importance de mon parrainage. Trois ans plus tard, j’ai pris pleinement conscience de la nécessité urgente de réformer notre organisation politique, notamment en redéfinissant la place des communes face aux échelons supérieurs. Le projet transpartisan de Solution Démocratique incarne, selon moi, cette réforme indispensable. C’est pourquoi, si je suis à nouveau maire en 2027, je n’hésiterai pas une seconde à parrainer leur candidat à l’élection présidentielle. »

M. Laurent Baronnet, maire de Salagnac (Dordogne), 717 habitants

mairie d'un village du nord de la france bettrechies
maire du nord philippe sarraute

« Face aux menaces qui se confirment, nous observons trois mouvements concomitants au sein de nos sociétés européennes, les opinions se raidissent, la défiance croit vis-à-vis de ceux qui s’investissent ou travaillent pour le bien public, la duplicité se répand. Au lieu de favoriser l’adaptation, la souplesse, l’inventivité, le respect, la confiance, nous nous dirigeons vers plus de tensions et d’inefficacité, voire de paralysie. L’exercice de mon mandat de maire n’a fait que conforter des convictions issues de décennies de réflexion dans des contextes variés. Il convient de restaurer le civisme et l’esprit de responsabilité, de favoriser les énergies positives en permettant aux initiatives locales et démocratiques de se libérer des contraintes superflues d’un excès centralisateur. Notre système est à bout de souffle et nous devons le réformer en douceur, de bas en haut. Pour cela, si je suis réélu, je soutiendrai la candidature proposée par Solution Démocratique comme je l’ai déjà soutenue à la précédente échéance présidentielle. »

M. Philippe Sarraute, maire de Bettrechies (Nord), 254 habitants

mairie de st laurent en haute savoie
boris avouac maire de st laurent en haute savoie

« Notre système a besoin d’être repensé en profondeur. La démocratie directe, comme en Suisse, me semble une piste sérieuse : plus cohérente, mieux pensée, elle va jusqu’au bout des choses. Je ne veux pas encore m’engager définitivement sur mon parrainage de 2027, mais la démarche de Solution Démocratique recueille clairement mon soutien à ce stade. »

M. Boris Avouac, maire de Saint-Laurent (Haute-Savoie), 836 habitants

la demie haute saone

« Je suis convaincu que les petits candidats enrichissent le débat démocratique. Solution Démocratique porte un projet essentiel pour redonner du pouvoir aux citoyens. Si vous gardez cette ligne en 2027, je vous parrainerai sans hésiter. »

M. Pierre-Henry Ferber, maire de La Demie (Haute-Saône), 160 habitants

« Comme de nombreux maires en France, je ne peux que constater une réalité affligeante : les communes n’ont plus qu’un rôle marginal dans les décisions qui les concernent. Chaque jour, nous subissons des mesures absurdes, imposées d’en haut, sans consultation, alors qu’elles impactent directement notre quotidien. Le sort des communes reflète celui des citoyens : mis à l’écart des choix qui façonnent leur avenir. C’est pourquoi je soutiens le projet de Solution Démocratique, qui défend à la fois une démocratie véritable et une place centrale pour les communes dans la gouvernance du pays. »

M. Jean-Pierre Verdier, maire de La Dornac (Dordogne), 404 habitants

mairie dans l'aisne

« En 2022, j’avais déjà parrainé Clara Egger qui portait le même programme que Solution Démocratique. L’hypothèse d’une présidentielle anticipée est de plus en plus crédible. Si cela devait se produire, vous pourriez compter sur mon parrainage. »

M. Patrick Bochet, maire de Quincy-Sous-Le-Mont (Aisne), 61 habitants

Comment y arriver

Pour la présidentielle de 2027, nous présenterons une candidate à la candidature qui fera de nos revendications son unique programme. Nous espérons ainsi faire pression sur les autres candidats pour qu’ils intègrent nos propositions à leur propre programme. Pour cela, nous avons besoin de 500 parrainages, dont le vôtre.

Montrez que les maires sont nombreux à faire de la subsidiarité ascendante et de la démocratie directe des revendications prioritaires. L’adhésion à notre parti est de dix euros. Si vous préférez, vous pouvez simplement nous soutenir, sans adhérer.

Avant toute chose, vous avez besoin d’en savoir plus ? Nous serons très heureux d’échanger de vive voix avec vous, par téléphone, en visio ou en vous rencontrant en mairie. Vous pouvez aussi si vous préférez nous appeler directement au 06 51 99 37 50.

Questions et remarques fréquentes

Êtes-vous affilié à l’un des grands partis politiques existants ? Quelle est votre orientation politique ?

Nous sommes totalement indépendants des grandes formations politiques existantes. Nos deux seules propositions, visant à permettre à la France de se décentraliser par le bas et à se doter d’outils de démocratie directe, s’adressent fondamentalement à tous les Français, quelle que soit leur sensibilité politique. Ces mesures, une fois mises en place, bénéficieront à tous, tout comme le suffrage universel ou le droit de vote des femmes l’ont fait par le passé. Elles sont authentiquement transpartisanes et « sans étiquette », car elles visent à renforcer la démocratie et la décentralisation pour l’ensemble du pays, indépendamment des clivages politiques.

Par ailleurs, notre candidate n’a jamais appartenu à un parti classique et a toujours défendu ces principes. Ainsi, en lui accordant votre parrainage, vous écartez tout risque d’association partisane, tout en soutenant une démarche véritablement inclusive et au service de tous les citoyens.

Je suis réticent à parrainer, car j’ai été élu sur une liste sans étiquette.

C’est une préoccupation légitime lorsqu’il s’agit de parrainer un candidat issu d’un parti traditionnel, facilement identifiable sur l’échiquier politique ou porteur de propositions marquées idéologiquement.

Dans notre cas, nos propositions sont entièrement transpartisanes et « sans étiquette ». Nous aspirons à instaurer des outils de démocratie directe et de décentralisation qui bénéficieront à tous, quelle que soit leur sensibilité politique — à l’image de l’introduction du suffrage universel ou du droit de vote des femmes.

De plus, notre candidate n’a jamais appartenu à un parti classique et a toujours défendu ces principes, ce qui écarte tout risque d’association partisane en lui accordant votre parrainage. D’ailleurs, parmi les maires qui nous avaient soutenus en 2022 et que nous avons recontactés, aucun n’a signalé le moindre problème à ce sujet.

Je préfère attendre de connaître l’offre politique en 2027 avant de décider de mon parrainage.

L’offre politique en 2027 dépendra des personnes présentes et des propositions qu’elles porteront. La construction de ces propositions a déjà commencé. Plus les partis et candidats ressentiront une pression forte sur les thématiques de Solution Démocratique, plus il est probable qu’ils les intégreront dans leurs programmes. Un moyen efficace de faire entendre cette pression est de témoigner dès maintenant votre soutien à notre projet sur notre site, en exprimant votre position dans l’esprit suivant : « J’attendrai de connaître l’offre politique de 2027 pour décider de mon parrainage, mais à ce stade, le projet de Solution Démocratique reçoit clairement mon soutien. »

Je ne sais pas encore si je me représenterai en 2026, et donc si je pourrai vous aider.

Même si vous n’avez pas encore pris de décision quant à votre éventuelle candidature en 2026, vous pouvez déjà nous apporter une aide précieuse et simple en témoignant votre soutien sur notre site, dans l’esprit du « Si j’étais de nouveau élu en 2026, alors… ». Ce type de témoignage est doublement important pour nous. D’une part, il nous donne l’énergie et le courage nécessaires pour continuer à avancer sur ces enjeux cruciaux. D’autre part, comme nous manquons encore de visibilité médiatique et sommes largement inconnus des élus, ces témoignages permettent de rassurer ceux qui nous découvrent.

Je n’ai malheureusement pas le temps et l’énergie de m’impliquer à vos côtés.


Nous n’en demandons pas tant. À ce stade, témoigner de votre soutien, comme l’ont fait d’autres maires sur cette page, est déjà un moyen simple et peu chronophage de nous aider. Puis en 2027, parrainer notre candidat à l’élection présidentielle ne demandera qu’un effort minime, mais représentera pour nous un soutien inestimable. Nous nous chargeons du reste.

Les maires accomplissent un travail essentiel et irremplaçable. Mais leur charge s’alourdit sans cesse, au point qu’ils n’ont plus le temps de s’attaquer aux causes mêmes de cette complexification. C’est un cercle vicieux : plus leurs responsabilités augmentent, moins ils peuvent agir sur les réformes nécessaires. C’est précisément là que nous intervenons.

Pensez-vous réaliste d’espérer que de telles réformes voient le jour ?

D’un point de vue juridique, les réformes que nous proposons sont remarquablement simples et pourraient être mises en place dès demain avec un minimum d’effort. C’est donc une excellente nouvelle. De plus, nos mesures s’inspirent de modèles ayant fait leurs preuves ailleurs depuis longtemps, ce qui constitue une seconde bonne nouvelle.

La difficulté réside principalement dans la volonté politique. Aujourd’hui, cette volonté fait défaut, et c’est précisément pour combler ce vide que nous existons ! Mais peut-on espérer qu’elle évolue ? Oui, avec le temps, car cela semble être la direction vers laquelle l’histoire et la raison nous mènent, à moins d’un bouleversement mondial majeur. L’incertitude ne porte donc pas sur la faisabilité, mais sur le timing. Et ce timing dépend avant tout de chacun de nous. Les solutions et la stratégie sont prêtes, il n’y a plus qu’à passer à l’action.

La bonne nouvelle pour vous, en tant que citoyen et maire, est que l’une des actions les plus significatives dans cette stratégie nécessite peu d’effort : exprimer dès à présent votre soutien et, le moment venu, parrainer notre candidate pour l’élection présidentielle à venir.

Comment comptez-vous gagner des élections pour mettre en place vos réformes ?

Nous savons que nos chances de remporter une élection sont faibles. Nous en sommes parfaitement lucides. Mais notre objectif est ailleurs : il s’agit de faire pression sur les grands partis pour les contraindre à s’emparer de nos propositions et de nos préoccupations.

Pourquoi ? Parce qu’un parti vit en grande partie des financements publics liés aux voix qu’il obtient. Chaque vote qui lui échappe, c’est un manque à gagner. C’est un levier puissant.

Et cette stratégie fonctionne. En 2022, nous n’étions qu’un mouvement citoyen naissant, sans expérience, ni moyens, ni statut juridique. Pourtant, notre candidate, Clara Egger, avait réussi à obtenir 36 parrainages. Ce résultat, bien que modeste, combiné à notre lobbying, avait suffi à convaincre Jean Lassalle—qualifié pour le premier tour de la présidentielle—de s’engager devant notaire à instaurer notre proposition de loi s’il était élu (des médias comme BFM TV en avaient parlé). Faute de quoi, il promettait de léguer l’intégralité de ses biens à une association de son choix.

Quelques mois plus tard, lors des législatives, nous avons poursuivi sur cette lancée. Dans une circonscription de Savoie, notre candidat, bien que crédité d’un score modeste (0,92 %, 358 voix), a obtenu un engagement concret de l’un des deux finalistes. L’élection s’annonçait serrée, et chaque voix comptait. Conscient de cet enjeu, le candidat en question a pris l’engagement ferme de déposer une proposition de loi constitutionnelle intégrant notre projet de démocratie directe. Une fois élu, il a tenu parole, et sa proposition a été cosignée par les 72 autres députés de son groupe.

De tels résultats nous permettent ensuite d’aborder plus facilement d’autres formations politiques, d’être invités à l’Assemblée nationale, de recruter de nouveaux militants, etc. Si nous n’avions pas fait cet effort, il est fort probable que ces avancées n’auraient jamais eu lieu. En 2027, nous voulons aller encore plus loin. Chaque parrainage obtenu nous donnera un poids bien plus significatif. Nous avons besoin de vous !

Pourquoi n’avez-vous pas un programme classique avec des propositions sur l’économie, l’écologie, etc. ?

D’une part, notre objectif est de porter une réforme fondamentale, forte et fédératrice, plutôt que d’imposer un catalogue de mesures divisant l’opinion. En nous concentrant sur la démocratie directe et la décentralisation, nous proposons des changements plébiscités par une majorité de citoyens et d’élus locaux : près de 80 % des Français sont favorables à nos propositions de démocratie directe, et 75 % des maires estiment qu’il faut aller plus loin dans la décentralisation. Un programme classique, avec sa multitude de mesures, génère inévitablement du clivage.

D’autre part, notre Constitution attribue normalement au président de la République un rôle d’arbitre, au-dessus des partis. Il ne devrait pas s’allier avec la majorité politique pour imposer ses projets et ses idées, ni proposer un programme classique lorsqu’il est candidat. Pourtant, dans les faits, c’est exactement ce qui se produit.

La seule manière d’y remédier est d’instaurer un véritable contre-pouvoir citoyen, à l’image de ce qui existe ailleurs. Ce contre-pouvoir obligerait enfin le président à respecter le rôle qui lui est assigné par la Constitution. Et ce contre-pouvoir, c’est l’alliance de deux mécanismes essentiels : l’initiative citoyenne constituante et le référendum obligatoire pour toute modification de la Constitution.

Je suis déjà engagé politiquement, il me semble donc logique de parrainer un candidat proche de mes convictions.

Remarquez que les grands candidats n’ont généralement aucun mal à obtenir bien plus que les 500 parrainages requis. Au-delà de ce seuil, chaque signature supplémentaire ne leur apporte rien. À l’inverse, un parrainage accordé à une candidature émergente comme la nôtre peut faire toute la différence. Il permet à notre projet d’exister dans le débat démocratique.

Par ailleurs, si vous estimez que nos propositions mériteraient d’être défendues par le parti que vous soutenez habituellement, parrainer notre candidature est sans doute le meilleur moyen de l’inciter à les prendre réellement en compte. Trop souvent, des engagements essentiels sont évoqués en période électorale avant d’être oubliés une fois au pouvoir.

Prenons l’exemple du référendum d’initiative citoyenne : en 1988, deux semaines avant l’élection présidentielle, François Mitterrand déclarait que le référendum d’initiative populaire « à la suisse » répondait à une aspiration des Français et qu’il fallait avancer sur cette question. Réélu pour sept ans, il n’a finalement rien fait en ce sens. Depuis, cette promesse revient régulièrement dans les programmes électoraux, sans jamais être mise en œuvre.

Il en va de même pour la décentralisation : malgré quatre vagues de réformes depuis 1982, elles ont, de l’aveu même du président du Sénat Gérard Larcher, abouti à un effet inverse, renforçant en réalité la centralisation du pouvoir.

Parrainer notre candidature, c’est donc envoyer un message fort pour que ces propositions ne restent pas de simples promesses de campagne, mais deviennent enfin des priorités concrètes.

Je ne me représenterai pas en 2026.

Même si vous avez déjà pris votre décision, il existe encore une manière simple et précieuse de nous soutenir : témoigner de votre soutien sur notre site, en adoptant l’esprit du « Si j’étais encore élu en 2026, alors… ». Ce type de témoignage est particulièrement précieux pour nous. D’une part, il nous apporte l’élan nécessaire pour continuer à porter ces projets importants. D’autre part, comme nous manquons encore de visibilité et sommes peu connus des élus, ces témoignages jouent un rôle clé pour instaurer un climat de confiance et de crédibilité auprès de ceux qui nous découvrent.

Les associations de maires ne se préoccupent-elles pas déjà de ces questions de décentralisation ?

Si, bien sûr. Cependant, à notre connaissance, elles ne défendent pas de texte précis et ne peuvent pas, comme nous, agir sur le terrain électoral. Par définition, ce sont des associations, non des partis politiques. Leur action se limite donc aux déclarations et aux prises de position publiques, sans levier direct sur le rapport de force électoral.

C’est pourquoi nous pensons qu’il est essentiel que les citoyens s’emparent de ces enjeux. Car ces questions ne concernent pas uniquement les élus : elles ont des répercussions directes sur notre quotidien. En nous engageant politiquement, nous explorons une voie stratégique que les associations d’élus, de par leur nature, ne peuvent emprunter.

Quelles réformes législatives et constitutionnelles proposez-vous ?

Plusieurs partis prônent une décentralisation accrue ou souhaitent instaurer davantage de démocratie directe. Malheureusement, dans la grande majorité des cas, ces propositions restent vagues et ne sont pas formalisées en détails. C’est un problème majeur : sans un texte de loi précis accompagnant la proposition, il est impossible d’évaluer sa portée effective.

De notre côté, nous avons rédigé avec précision les révisions constitutionnelles et législatives nécessaires, et celles-ci ont déjà été validées par des juristes et des experts en droit constitutionnel.

Voir notre révision législative (pour permettre à la France de se décentraliser progressivement et par le bas).

Voir notre révision constitutionnelle (pour établir en France une puissante démocratie directe).

Je souhaite en savoir plus, quelles ressources documentaires me conseillez-vous ?

Sur la décentralisation par le bas, vous pouvez lire le rapport : Le pouvoir aux communes – Décentraliser par la subsidiarité ascendante (accessible ici en PDF), ou cet ouvrage : Libérons nos communes ! Une défense de la subsidiarité ascendante (Presses universitaire de France, 2024), écrits par des cofondateurs de Solution Démocratique.

Sur la démocratie directe, vous pouvez lire les ouvrages suivants : Le référendum d’initiative citoyenne expliqué à tous – Au cœur de la démocratie directe (Éditions FYP, 2019), coécrit par deux fondateurs de Solution Démocratique, et Démocraties directes (Éditions Bruylant, collections Études parlementaires, 2022), dirigé par un des fondateur de Solution Démocratique.

Nous pouvons aussi répondre à vos questions directement par email, par téléphone, en visio ou en venant à votre rencontre. Contactez-nous ! Ou rejoignez notre newsletter trimestrielle dédiée aux maires.

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