Ce que nous voulons

Les changements législatifs et réglementaires successifs freinent l’investissement et l’innovation. La démocratie directe, en permettant aux citoyens de valider ou proposer eux-mêmes les réformes, offre un cadre plus stable et légitime. Les décisions importantes ne dépendent plus uniquement du bon vouloir des gouvernements successifs, mais reflètent la volonté collective, assurant ainsi une visibilité nécessaire pour entreprendre et investir sereinement.

Une centralisation excessive et une technocratie lourde étouffent l’initiative entrepreneuriale. La démocratie directe simplifie les normes, responsabilise les décideurs et rapproche les choix économiques du terrain. Les dirigeants peuvent ainsi créer, investir et innover dans un cadre plus prévisible et efficace, tout en sachant que les décisions sont transparentes et légitimes pour la population.

En matière de démocratie directe, nous souhaitons nous inspirer de ce qui marche bien ailleurs depuis longtemps. La Suisse et l’Uruguay sont par exemple deux pays parmi les plus riches de leurs continents respectifs. Tous deux disposent aussi, depuis près de cent ans, de l’outil de démocratie directe le plus puissant qui soit : le référendum d’initiative citoyenne constituant.

Qui sommes-nous ?

sympathisants de solution démocratique

Les entrepreneurs de France nous rejoignent

Ils financent par leurs dons nos actions et parlent dans leurs réseaux de notre initiative.

« Un investisseur mesure les risques et construit ses raisonnements sur le long terme. C’est exactement la logique de Solution Démocratique : construire un changement institutionnel solide, patient et cohérent. En finançant le travail de terrain, j’ai la conviction de placer mon argent dans un projet à fort rendement civique. »

françois badelon de solution démocratique

François Badelon, directeur général de Lonvia Capital

« En tant que chef d’entreprise qui gère quotidiennement du personnel, recherche en permanence les fournisseurs les plus performants, cherche des solutions pour faire rentrer de l’argent, j’ai découvert que mon expérience peut être mise au service de SD. La solution est simple : je verse mensuellement 500 euros, (qui ne me reviennent qu’à 170 euros avec la défiscalisation!), et le parti utilise cet argent pour faire travailler un prestataire pour par exemple, démarcher des maires. Un vrai effet de levier pour le parti ! »

DG de plusieurs PME dans le marketing

« Plus je dirige, plus je réalise à quel point notre pays souffre d’une manque de cohérence entre les décisions politiques et la réalité du terrain. La démocratie directe à la Suisse me paraît être une solution de bon sens : elle oblige les responsables publics à tenir compte de la volonté collective, tout en responsabilisant les citoyens eux-mêmes. C’est un modèle de maturité politique dont nous aurions tout à gagner à nous inspirer. »

Fondateur d’une marque indépendante dans la cosmétique

« Être décideur, c’est se placer dans une posture d’arbitrage responsable. La démocratie directe fait de chaque citoyen un décideur : quelqu’un qui réfléchit et mesure les enjeux plutôt que d’être le spectateur infantilisé d’une politique-théâtre dont le seul enjeu porte sur le choix de qui va être le chef. Adhérer à Solution démocratique, c’est se laisser cette chance qui a déjà porté ses fruits dans plusieurs pays. En tout cas la seule issue que j’entrevois pour sortir de l’impasse institutionnelle dont le coût économique est déjà considérable.  »

Boris Ruy, avocat et directeur associé d’un grand cabinet d’affaires

« J’adhère fondamentalement à la logique de Solution Démocratique. C’est transparent et a fortiori éprouvé dans d’autres états. Je considère ce projet comme l’une des rares réponses sérieuses, nécessaires et évidentes à nos problèmes politiques et institutionnels actuels. Je commence à m’impliquer modestement dans le projet en discutant régulièrement autour de moi. »

Head of market development dans l’IT

Notre solution

Découvrez cette première proposition en détail
Découvrez cette seconde proposition en détail

C’est pourquoi nous formalisons ici mot pour mot comment nous comptons instaurer l’initiative citoyenne constituante et le référendum obligatoire dans notre Constitution.

Présentation des modifications globales nécessaires

L’article 89 actuel de notre Constitution dispose que les changements de la Constitution doivent être :
• proposés soit par le président de la République, soit par les parlementaires ;
• et approuvés soit par référendum, soit par trois cinquièmes des parlementaires.

La présente proposition vise à ce que les changements constitutionnels soient :
• proposés par le président de la République, par les parlementaires ou par 700 000 citoyens ;
• et uniquement approuvés par référendum.

Le référendum obligatoire est introduit par la suppression de l’alinéa 3 de l’article 89 actuel.

L’initiative citoyenne est introduite dans l’alinéa 1, et ses modalités sont détaillées dans les alinéas 3 à 7. S’agissant d’une initiative citoyenne, elle est exemptée d’un examen et d’un vote par le Parlement, et la validité de la procédure sera garantie par l’ordre judiciaire (délai de récolte des signatures et validité de celles-ci) dans les conditions fixées par l’article 89.

Présentation dans le détail des modifications nécessaires de l’article 89

Voici précisément à quoi ressemblera l’article 89 pour garantir que les citoyens français reprennent la main sur la Constitution. Ce texte a été validé par des juristes et constitutionnalistes.

89.1 L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au président de la République sur proposition du Premier ministre, aux membres du Parlement et aux citoyens.

89.2 Le projet ou la proposition de révision, sauf lorsqu’elle est à l’initiative des citoyens, doit être examiné dans les conditions de délai fixées au troisième alinéa de l’article 42 et voté par les deux assemblées en termes identiques.

89.3 Lorsque la proposition de révision est à l’initiative des citoyens, elle doit mentionner l’identité du ou des porteur(s) de l’initiative, le titre, le but de la proposition et l’amendement de la Constitution entièrement rédigé.

89.4 La proposition de révision à l’initiative des citoyens est déposée auprès d’un tribunal d’instance, qui dispose d’un délai de 20 jours à compter du dépôt pour statuer sur sa conformité à la forme décrite à l’alinéa précédent, à l’issue duquel la proposition est considérée comme valide. La proposition valide est publiée officiellement et est accompagnée d’un support papier et numérique où les citoyens peuvent apporter leur soutien. En cas de rejet, le tribunal d’instance produit une décision publique motivée.

89.5 La proposition de révision d’initiative citoyenne doit recueillir 700 000 signatures d’électeurs dans un délai de 18 mois à compter de sa publication officielle.

89.6 Les signatures de soutien à une proposition de révision d’initiative citoyenne, en format papier ou numérique, doivent être accompagnées des nom d’usage, prénom, date de naissance et adresse du signataire. La validité des signatures est contrôlée par la Cour de cassation dans un délai qui ne peut dépasser une durée maximale de 4 mois.

89.7 Une fois validée ou le délai expiré, le président soumet la proposition de révision au référendum dans un délai compris entre 3 mois et 1 an. Aucun référendum ne peut être tenu pendant les 90 jours qui suivent la tenue d’un référendum.

89.8 Les référendums sont précédés d’une campagne garantissant la diffusion de débats contradictoires et de toutes les informations nécessaires à un choix éclairé. 

89.9 La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.

89.10 Les autres modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique.

Exposé des motifs (adressé aux parlementaires)

La crise de confiance à laquelle sont aujourd’hui confrontés le système politique français et ses représentants est un problème majeur. Quand la production de loi devient suspecte aux yeux des citoyennes et des citoyens, elle devient inefficace car les citoyens ne se conforment pas aux lois et les contournent lorsqu’ils le peuvent. Quand le législateur n’a plus la confiance des citoyens – comme c’est aujourd’hui le cas en France d’une façon encore plus marquée que chez nos voisins –, les tentations de recourir à la violence politique sont importantes, avec tous les risques que ces dernières engendrent. De manière plus pacifique, les manifestations, grèves et autres blocages sont des conséquences directes de ce mécontentement. Ils produisent une perturbation des activités de production de biens et services, une forte abstention électorale, et une instabilité du système politique. Rétablir la confiance à l’égard de nos institutions est devenu non seulement une mesure prioritaire d’un point de vue politique, mais également d’un point de vue économique. Car avoir confiance en notre système politique et juridique est la condition nécessaire pour s’investir activement dans la vie économique.

Après des années de contestations répétées, il faut savoir écouter les messages qui nous sont transmis par les citoyens. En particulier leur message principal qui demande plus d’outils démocratiques concernant les principes qui régissent les fondements de notre vivre-ensemble.

L’issue du référendum de 2005 a produit un choc durable auprès de nos concitoyens. D’une part, parce que le résultat du vote n’a pas été réellement pris en compte. D’autre part, parce que depuis celui-ci, les citoyens n’ont plus jamais eu la possibilité de s’exprimer en dehors des élections. Cela fait vingt ans que nous n’avons pas voté par référendum, ce qui constitue largement un record dans la Ve République, qui accorde une si grande importance à l’institution référendaire.

À cet égard, la France apparaît comme particulièrement en retard sur ses voisins – irlandais ou danois par exemple –, qui se rendent bien plus fréquemment aux urnes pour décider d’enjeux majeurs.

Pourtant notre Constitution énonce clairement que toute révision constitutionnelle « est définitive après avoir été approuvée par référendum ». Comme vous le savez, Mesdames et Messieurs, le référendum, qui est la voie principale pour ratifier des révisions constitutionnelles, peut être évité en utilisant une procédure introduite par un « toutefois » notant l’exceptionnalité du dispositif : « Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au référendum lorsque le président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ; dans ce cas, le projet de révision n’est approuvé que s’il réunit la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. »

Or cette disposition a été utilisée plus que de raison. Sur les 22 révisions constitutionnelles ayant utilisé cet article, 21 ont utilisé cette procédure. Il faut l’admettre : l’esprit de la Constitution de 1958 a été détourné, et les contestations des citoyens sont un rappel à l’ordre en la matière.

Si donc nous devons revenir à l’esprit de notre Constitution, il faut aussi se saisir de cette occasion pour moderniser les institutions et l’exercice du pouvoir politique en France. Le droit d’initiative citoyenne étant revendiqué de façon visible et répétée ces dernières années, nous devons faire confiance aux expériences positives que les pays étrangers – comme la Suisse ou plusieurs États américains – ont déjà confirmées.

Ces conditions vont permettre à nos concitoyens de ressentir qu’ils exercent un contrôle plus fort sur leur système politique, et par là même de restaurer le pacte de confiance entre les Françaises et Français, d’une part, et leurs représentants. La loi et le système politique sont perçus différemment selon qu’on dispose ou non du droit de les changer. Nous parlons bien ici de l’obtention de nouveaux droits politiques pour les Françaises et les Français. Adopter cette révision signifierait que vous, élus de la République, entendez véritablement représenter nos concitoyennes et concitoyens, et non les soumettre. Si vous prétendez entendre et agir au nom de vos concitoyens, alors il ne faut pas craindre leur désaveu. Mieux, il faut se montrer ouvert aux propositions, souvent constructives et innovantes, de la société civile française.

La question de la ratification :
pourquoi il faut rendre obligatoire le référendum pour tout changement constitutionnel

Nous souhaitons que le référendum soit remis au cœur de nos institutions en abrogeant la possibilité (déjà conçue comme dérogatoire) de ratifier les changements constitutionnels par voie parlementaire.

Pour justifier cela, il est utile de voir ce qui se passe ailleurs. Trois pays en Europe de l’Ouest (dont deux membres de l’Union européenne) sont constitutionnellement contraints de soumettre à référendum toutes décisions importantes, telles que des changements constitutionnels ou des délégations de pouvoirs à des organisations supranationales. Il s’agit de l’Irlande, du Danemark et de la Suisse.

Attardons-nous sur le cas de la ratification des traités européens. Ces trois pays ont fait trois choix différents lors des référendums sur l’Union européenne. Les Suisses ont refusé d’y entrer. Ils étaient presque 77 % à dire « non » en 2001 à une éventuelle candidature. Ils ont néanmoins dit « oui » à Schengen et à d’autres accords avec l’Union européenne.

Les Danois sont entrés dans l’Union européenne, mais ont refusé plusieurs aspects de l’intégration, dont l’euro. Après avoir dit « oui » aux premières étapes de l’Union européenne, ils ont refusé le traité de Maastricht à une très courte majorité. L’Union européenne leur a alors offert quatre options de retrait – qui leur permettent d’en être plus indépendants que les autres membres –, suite à quoi les Danois ont voté « oui » au traité. Ils approuvent quelques années plus tard le traité d’Amsterdam en 1998, mais rejettent l’euro en 2000.

Enfin, les Irlandais ont souvent soutenu le processus d’intégration européen : en 1972, 1986, 1992, 1998, 2002. En 2008, pour le traité de Lisbonne, l’Irlande est le seul pays à organiser un référendum, puisqu’elle y est obligée. 53 % des Irlandais ont rejeté le traité. La décision étant contraignante, l’Irlande se voit alors offrir une plus grande indépendance vis-à-vis de l’Union européenne, et l’offre plaît aux Irlandais qui votent finalement à 67 % en faveur du traité en 2009.

Ces trois pays, obligés par leurs propres Constitutions à accepter les décisions de leurs électeurs, ont aujourd’hui trois points en commun. D’abord, ils font partie du très petit nombre de pays qui bénéficient d’une plus ou moins grande indépendance vis-à-vis de l’Union européenne tout en s’intégrant à différents degrés aux politiques communautaires. En outre, ces pays se portent plutôt bien économiquement, bien mieux que la moyenne des pays européens.

Enfin, ils ont une confiance dans leurs élus nationaux assez exceptionnelle. En 2014, un Suisse sur deux se déclare en confiance – ce qui fait de ce pays le plus confiant d’Europe –, suivi de près par les Danois (45 %). En Irlande, « seulement » une personne sur trois a confiance en ses représentants politiques, soit presque trois fois plus qu’en France. Notons, au passage, que les Irlandais sont ceux qui ont la meilleure opinion à l’égard de l’Union européenne (63 % en ont une image positive), contre une moyenne de 44 % dans la zone euro et seulement 36 % pour la France selon l’Eurobaromètre de 2019. Les Danois sont également bien au-dessus de la moyenne (54 %).

Ces observations ne sont que des exemples de ce que de nombreuses études scientifiques ont déjà montré : donner aux électeurs la possibilité de prendre des décisions contraignantes et complexes ne réduit pas la performance politique et économique des pays. Sur bien des aspects, c’est plutôt le contraire qui se produit, notamment en matière de limitation des déficits publics et de production de politiques plus consensuelles et acceptées par la population. La crainte du vote des citoyens – qui est à la base du refus de l’utilisation du référendum – se base sur une perception des risques largement surestimée et, pour une très large part, infondée.

La question de l’initiative :
pourquoi il faut introduire une initiative citoyenne

Le droit d’initiative citoyenne est sans doute la revendication phare depuis 2019. Ce droit existe déjà dans une cinquantaine d’États ainsi que dans l’Union européenne. Dans de nombreux pays (comme les Pays-Bas), ce dispositif est perçu de façon favorable par les élus et les cours. Il permet parfois des changements constitutionnels, comme en Suisse et dans certains États américains dont la Californie, mais aussi dans une douzaine d’autres États dans le monde. Ce droit offre la possibilité à une fraction importante de citoyens de réclamer un changement de la Constitution. Nous proposons de pouvoir lancer une telle initiative une fois le soutien de 700 000 citoyens recueilli. Compte tenu du fait qu’aujourd’hui chaque député représente environ 80 000 inscrits, ce seuil serait équivalent à une proposition de révision constitutionnelle issue d’environ 9 députés. En termes de représentativité, la taille de pétition demandée est donc suffisante pour déclencher un processus législatif.

Il faut remarquer que le droit à l’initiative citoyenne en matière constitutionnelle a donné lieu à de nombreuses craintes dans le Parlement, qui sont largement injustifiées d’après les études nombreuses et anciennes sur le sujet. Aux craintes et fantasmes, il convient d’opposer des faits. Cela ne conduit pas à une inefficience économique : la Suisse est le pays le plus efficient d’Europe et la Californie a dépassé le PIB de la France en 2016 alors qu’elle abrite un nombre inférieur d’habitants. Cela ne conduit pas à la remise en cause de droits acquis. Par exemple, aucun électorat dans les pays de l’Union européenne aux XXe et XXIe siècles ne s’est prononcé en faveur de la peine de mort lors d’un référendum. Le dernier référendum où les électeurs s’y sont déclarés favorables remonte à 1879, en Suisse. Au contraire, parmi ces pays, la France a été particulièrement en retard et l’un des plus meurtriers en Europe. Les citoyens tiennent à leurs droits, si bien que les pays qui disposent du droit à l’initiative citoyenne sont souvent ceux qui protègent le mieux les droits individuels dans les régions où ils se trouvent, selon le Human Freedom Index : l’Uruguay en Amérique latine, l’Oregon en Amérique du Nord, la Suisse en Europe, ainsi que de nombreuses îles de l’Océanie, sont très démocratiques et respectueux des droits humains.

Nos experts

Solution Démocratique a été cofondé notamment par Clara Egger et Raul Magni-Berton. Tous deux sont professeurs de sciences politiques, spécialistes de la décentralisation et de la démocratie directe, auteurs de plusieurs ouvrages et publications scientifiques sur ces sujets. Clara a été candidate à la candidature de la présidentielle 2022 pour le mouvement citoyen dont est issu Solution Démocratique. Raul est à l’origine d’une proposition de loi pour décentraliser la France par le bas, et est le coauteur de l’ouvrage Libérons nos communes – Une défense de la subsidiarité ascendante.
experts de solution démocratique

Comment y arriver

Chaque don de 500 € nous permet de financer 20 heures de prospection téléphonique auprès des maires par un professionnel, supervisé par l’un des cofondateurs de Solution Démocratique qui a lui-même échangé avec plus de 120 maires sur ces sujets. En 2022, sans moyens financiers, nous avions déjà récolté 36 parrainages. En 2027, nous pouvons réussir à obtenir 500 parrainages de maires et ainsi être le premier parti citoyen français à accéder au premier tour d’une élection présidentielle, afin de donner une visibilité médiatique sans précédent à notre cause.

Questions et remarques fréquentes

Êtes-vous affilié à l’un des grands partis politiques existants ? Quelle est votre orientation politique ?

Nous sommes totalement indépendants des grandes formations politiques existantes. Nos deux seules propositions, visant à permettre à la France de se décentraliser par le bas et de se doter d’outils de démocratie directe, s’adressent fondamentalement à tous les Français, quelle que soit leur sensibilité politique. Ces mesures, une fois mises en place, bénéficieront à tous, tout comme le suffrage universel ou le droit de vote des femmes l’ont fait par le passé. Elles sont authentiquement transpartisanes et « sans étiquette », car elles visent à renforcer la démocratie et la décentralisation pour l’ensemble du pays, indépendamment des clivages politiques.

Par ailleurs, notre candidate n’a jamais appartenu à un parti classique et a toujours défendu ces principes.

Pourquoi soutenir Solution Démocratique plutôt qu’un grand parti ?

Nous sommes aujourd’hui le seul parti à proposer de manière exclusive des réformes institutionnelles concrètes, transpartisanes, réalisables et déjà éprouvées avec succès à l’étranger. Forts de notre expérience de 2022 et du soutien de centaines d’adhérents, nous avançons avec sérieux et détermination.

Les dons sont-ils bien défiscalisés et selon quelle limite ?

Les dons versés à Solution Démocratique ouvrent droit à une réduction d’impôt de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Le montant total des dons à un ou plusieurs partis politiques ne peut pas dépasser 7 500 € par an et par personne, ou 15 000 € par an pour un même foyer fiscal. Cette réduction d’impôt entre dans le plafond global des avantages fiscaux de 10 000 € par an et par personne (qui comprend aussi, par exemple, les crédits d’impôt liés aux CESU, à la garde d’enfants, ou aux services à domicile). Autrement dit, le total de vos réductions et crédits d’impôt — dons politiques inclus — ne peut pas dépasser 10 000 € par an.

Concrètement, un don de 1 000 € ne vous coûte que 340 € après réduction d’impôt.

Le montant du don est à déclarer ligne 7UH du formulaire 2042-RICI. Un reçu fiscal officiel, délivré sous le contrôle de la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques), vous sera adressé au printemps de l’année suivant votre don.

Source : impots.gouv.fr

Quel retour concret pour moi ?

Un pays plus stable, moins endetté, moins conflictuel et plus compétitif. Et la satisfaction d’avoir contribué à inscrire un vrai débat démocratique à la présidentielle.

Pensez-vous réaliste d’espérer que de telles réformes voient le jour ?

D’un point de vue juridique, les réformes que nous proposons sont remarquablement simples et pourraient être mises en place dès demain avec un minimum d’effort. C’est donc une excellente nouvelle. De plus, nos mesures s’inspirent de modèles ayant fait leurs preuves ailleurs depuis longtemps, ce qui constitue une seconde bonne nouvelle.

La difficulté réside principalement dans la volonté politique. Aujourd’hui, cette volonté fait défaut, et c’est précisément pour combler ce vide que nous existons ! Mais peut-on espérer qu’elle évolue ? Oui, avec le temps, car cela semble être la direction vers laquelle l’histoire et la raison nous mènent, à moins d’un bouleversement mondial majeur. L’incertitude ne porte donc pas sur la faisabilité, mais sur le timing. Et ce timing dépend avant tout de chacun de nous. Les solutions et la stratégie sont prêtes, il n’y a plus qu’à passer à l’action.

La bonne nouvelle pour vous est que l’une des actions les plus significatives dans cette stratégie nécessite peu d’effort : faire un don qui permettra de financer l’obtention des parrainages.

Comment comptez-vous gagner des élections pour mettre en place vos réformes ?

Nous savons que nos chances de remporter une élection sont faibles. Nous sommes parfaitement lucides. Mais notre objectif est ailleurs : il s’agit de faire pression sur les grands partis pour les contraindre à s’emparer de nos propositions et de nos préoccupations.

Pourquoi ? Parce qu’un parti vit en grande partie des financements publics liés aux voix qu’il obtient. Chaque vote qui lui échappe, c’est un manque à gagner. C’est un levier puissant.

Et cette stratégie fonctionne. En 2022, nous n’étions qu’un mouvement citoyen naissant, sans expérience, ni moyens, ni statut juridique. Pourtant, notre candidate, Clara Egger, avait réussi à obtenir 36 parrainages. Ce résultat, bien que modeste, combiné à notre lobbying, avait suffi à convaincre Jean Lassalle – qualifié pour le premier tour de la présidentielle – de s’engager devant notaire à instaurer notre proposition de loi s’il était élu (des médias comme BFM TV en avaient parlé). Faute de quoi, il promettait de léguer l’intégralité de ses biens à une association de son choix.

Quelques mois plus tard, lors des législatives, nous avons poursuivi sur cette lancée. Dans une circonscription de Savoie, notre candidat, bien que crédité d’un score modeste (0,92 %, 358 voix), a obtenu un engagement concret de l’un des deux finalistes. L’élection s’annonçait serrée, et chaque voix comptait. Conscient de cet enjeu, le candidat en question a pris l’engagement ferme de déposer une proposition de loi constitutionnelle intégrant notre projet de démocratie directe. Une fois élu, il a tenu parole, et sa proposition a été cosignée par les 72 autres députés de son groupe.

De tels résultats nous permettent ensuite d’aborder plus facilement d’autres formations politiques, d’être invités à l’Assemblée nationale, de recruter de nouveaux militants, etc. Si nous n’avions pas fait cet effort, il est fort probable que ces avancées n’auraient jamais eu lieu. En 2027, nous voulons aller encore plus loin. Chaque parrainage obtenu nous donnera un poids bien plus significatif. Nous avons besoin de vous !

Pourquoi n’avez-vous pas un programme classique avec des propositions sur l’économie, l’écologie, etc. ?

D’une part, notre objectif est de porter une réforme fondamentale, forte et fédératrice, plutôt que d’imposer un catalogue de mesures divisant l’opinion. En nous concentrant sur la démocratie directe et la décentralisation, nous proposons des changements plébiscités par une majorité de citoyens et d’élus locaux : près de 80 % des Français sont favorables à nos propositions de démocratie directe, et 75 % des maires estiment qu’il faut aller plus loin dans la décentralisation. Un programme classique, avec sa multitude de mesures, génère inévitablement du clivage.

D’autre part, notre Constitution attribue normalement au président de la République un rôle d’arbitre, au-dessus des partis. Il ne devrait pas s’allier avec la majorité politique pour imposer ses projets et ses idées, ni proposer un programme classique lorsqu’il est candidat. Pourtant, dans les faits, c’est exactement ce qui se produit.

La seule manière d’y remédier est d’instaurer un véritable contre-pouvoir citoyen, à l’image de ce qui existe ailleurs. Ce contre-pouvoir obligerait enfin le président à respecter le rôle qui lui est assigné par la Constitution. Et ce contre-pouvoir, c’est l’alliance de deux mécanismes essentiels : l’initiative citoyenne constituante et le référendum obligatoire pour toute modification de la Constitution.

Quelles réformes législative et constitutionnelle proposez-vous ?

Plusieurs partis prônent une décentralisation accrue ou souhaitent instaurer davantage de démocratie directe. Malheureusement, dans la grande majorité des cas, ces propositions restent vagues et ne sont pas formalisées en détails. C’est un problème majeur : sans un texte de loi précis accompagnant la proposition, il est impossible d’évaluer sa portée effective.

De notre côté, nous avons rédigé avec précision les révisions constitutionnelle et législative nécessaires, et celles-ci ont déjà été validées par des juristes et des experts en droit constitutionnel.

Voir notre révision législative (pour permettre à la France de se décentraliser progressivement et par le bas).

Voir notre révision constitutionnelle (pour établir en France une puissante démocratie directe).

Je souhaite en savoir plus, quelles ressources documentaires me conseillez-vous ?

Sur la démocratie directe, vous pouvez lire les ouvrages suivants : Le référendum d’initiative citoyenne expliqué à tous – Au cœur de la démocratie directe (Éditions FYP, 2019), coécrit par deux fondateurs de Solution Démocratique, et Démocraties directes (Éditions Bruylant, collection « Études parlementaires », 2022), dirigé par un des fondateurs de Solution Démocratique.

Sur la décentralisation par le bas, vous pouvez lire le rapport : Le pouvoir aux communes – Décentraliser par la subsidiarité ascendante (accessible ici en PDF) ou cet ouvrage : Libérons nos communes ! Une défense de la subsidiarité ascendante (Presses universitaires de France, 2024), écrits par des cofondateurs de Solution Démocratique.

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